Créer d'autres possibles, lorsque continuer détruit

A l'aide !

Souffrance au travail

Au-delà des statistiques, extrêmement variables selon les sources (3% des salariées françaises selon Santé Publique France, 62% des français selon une étude mondiale), la souffrance au travail est d’abord un ressenti personnel. Souvent tu et caché par la personne qui la ressent, parfois de manière très intense.

Pour comprendre comment s’en sortir, il est nécessaire de comprendre ce qui la crée.

Travailler. Pour qui ? Pour quoi ?

Le travail n’est pas une valeur en soi (Julia de Funès), mais il a une double valeur pour le travailleur : son revenu ET son utilité sociale. Il respecte aussi des valeurs, variables selon les entreprises et les métiers : financières souvent, éthiques parfois.

Que nous soyons salarié ou entrepreneur, nous engageons dans notre travail bien plus que les heures que nous y passons (Christophe Desjours). Que nous le voulions ou non.

L’engagement professionnel

S’engager dans son travail, oui. Mais jusqu’où et pour faire quoi ?

S’engager toujours plus, pour réussir à faire toujours plus avec toujours moins ?

« C’est un challenge, mais vous avez du talent. »

Les challenges peuvent être tentants, mais qui prend les risques et qui empoche les gains ?

S’engager pour réussir, d’accord. Mais réussir quoi ? A être riche ? Célèbre ? Heureux ? A concrétiser un rêve ? A satisfaire ses besoins et ceux de sa famille ?

Je ne suis pas sûre que nous nous posions très souvent ces questions.

Le travail, de la satisfaction à la souffrance

Le travail construit lorsqu’il permet d’accomplir des actions qui ont du sens, de nourrir ses besoins de contribuer et se réaliser, d’appartenir à un collectif (métier et/ou entreprise) donc à la société. Il construit s’il procure la satisfaction du travail bien fait, et une place connue et reconnue au sein du groupe (collègues, pairs).

Le travail détruit lorsqu’un ou plusieurs de ces éléments vient à manquer.

Par exemple lorsque le travail accompli n’a plus de sens, lorsqu’il ne nourrit plus les besoins essentiels ou qu’il ne permet plus d’appartenir à un collectif. Chaque jour qui passe met alors l’individu face à une ambivalence : continuer ainsi pour « gagner » sa vie ou respecter ses besoins fondamentaux.

Le malaise apparait alors, né de cette dissonance.

Souffrance au travail, lorsque le travail détruit

Lorsque la surcharge et/ou le stress s’installent durablement, lorsque les valeurs des métiers, voire les métiers eux-mêmes, ne sont plus reconnus, lorsque les travailleurs sont rendus incapables de résoudre leurs difficultés quotidiennes, la souffrance apparait dans l’intimité de chacun.

Pour chaque travailleur exposé, la cause et l’intensité de la souffrance vont varier selon son vécu personnel et professionnel. Mais nul ne détient l’antidote absolue.

Face à cette souffrance émergente, plusieurs stratégies sont possibles :

  • intérioriser les difficultés et s’en sentir coupable,
  • redoubler d’efforts pour y arriver ou au moins tenir jusqu’à (la fin de la semaine, du mois, de l’année scolaire…),
  • se désengager pour ne plus culpabiliser.

Toutes ces stratégies donnent l’illusion d’être efficaces.

Toutes ont un coût qui n’est pas toujours visible mais peut s’avérer très élevé lorsque vient l’heure de payer l’addition. Lorsque surviennent les arrêts maladies, l’épuisement professionnel, le burn-out, la dépression, voire le suicide quand le cerveau ne voit plus d’autre issue.

Souffrance au travail : quand l’entreprise détruit les salariés

Et après, si vous avez la chance d’avoir un ?

Démission, rupture conventionnelle, licenciement pour inaptitude – un comble pour avoir trop travaillé ! Pour les plus chanceux, c’est la reprise à mi-temps thérapeutique avant le retour à temps plein.

Pour tous, la même inquiétude permanente : où et comment mettre la limite pour ne pas revivre tout ça encore une fois ? Inquiétude qui peut amener à démissionner ou à demander une rupture conventionnelle après la reprise du travail, lorsque le salarié constate que la spirale infernale recommence.

D’autres possibles existent

Il n’y a qu’à voir les innombrables projets de reconversion nés de toute cette souffrance. Au-delà du besoin financier individuel, la plupart de ces projets témoignent de la volonté de continuer à contribuer, mais autrement (Mon job de sens).

Pour prendre soin de l’humain, des liens et de l’environnement, mais pas que.

Pour créer et s’exprimer aussi, mais pas que.

Il n’est pas rare que des salariés réalisent, à l’issue de leur bilan de compétences ou d’expériences de reconversion, que ce qui leur a le plus manqué, c’est « juste » de pouvoir continuer à exercer leur métier dans les règles de l’art.

Et vous dans tout ça ?

Si vous vous sentez complètement pris dans l’engrenage, tel un hamster dans une roue qui s’emballe, incapable de freiner ou de vous éjecter.

Si vous venez de vous (faire) éjecter, que ce soit suite à un burn-out ou par mesure d’urgence avant d’en faire un (autre).

Si le terme « souffrance au travail » vous parle ou parle à votre corps, à vos tripes.

Si vous appréhendez chaque semaine ou jour de devoir y retourner.

Ou même si vous n’en êtes pas encore là mais que vous ressentez un malaise, un mal-être, quelque chose qui vous gêne vraiment ou vous prend la tête sans trop savoir pourquoi.

Il n’est jamais trop tôt ni trop tard pour en parler et sortir du cercle vicieux. Mais en parler à qui ?

  • Votre médecin généraliste pourra vous arrêter et/ou vous prescrire des médicaments.
  • Un.e psychologue pourra vous accompagner sur la durée mais très peu sont formé.e.s en psychologie du travail.
  • Un.e avocat.e si vous estimez que votre situation relève du code du travail. Mais avez-vous l’intention d’agir en justice ou d’aller mieux ?
  • Le médecin du travail qui vous orientera vers votre médecin, un.e psychologue ou déclenchera une procédure d’inaptitude.
  • Un.e proche qui pensera vous aider en dédramatisant, donc en niant votre ressenti ?

Si votre intention est « juste » de pouvoir faire votre travail sans souffrir, aucune de ces personnes ne sera en mesure de vous apporter une première aide complète.

Je sais faire pour vous

Etre là quand ça ne va pas, quand ça ne va plus.

Vous écouter, vous accueillir et vous aider à voir ce qui vous piège, ce qui vous enferme, ce qui vous isole. Pour que vous retrouviez vos capacités d’agir, en toute autonomie, à votre rythme, selon vos objectifs, votre énergie et vos ressources.

Lors d’un premier entretien de deux heures, je vous aide à :

  • Décrypter précisément les mécanismes qui ont amené votre travail à devenir une source de souffrance pour vous.
  • Avoir une vision plus claire et plus large de votre situation actuelle.
  • Comprendre les points d’appui et les marges de manœuvre dont vous disposez.
  • Identifier différentes capacités d’action déjà en votre possession que vous pouvez utiliser à tout moment.
  • Identifier des ressources et des capacités d’action complémentaires qui sont simples d’accès.

Si vous en ressentez le besoin par la suite, lors d’entretiens d’ une heure, je vous aide à clarifier certains points et à mettre en œuvre les actions qui vous semblent justes et nécessaires.

En savoir plus sur mes prestations

Difficile d’imaginer que toutes ces propositions soient réalistes ET accessibles, même avec peu de temps, d’énergie et/ou d’argent ?

Et pourtant, c’est du vécu

Je l’ai personnellement testé et j’en témoigne ici, et .

Voir aussi mon parcours

J’ai déjà aidé plusieurs personnes avec ce type d’entretien. Toutes ont constaté une amélioration notable et durable de leur situation, après seulement 1 séance.

Entendons-nous bien : je ne suis pas Mary Poppins.

Les contextes de travail toxiques vont le rester, les désorganisations seront toujours là après l’entretien.

Mais vous aurez compris où ces situations viennent vous chercher, pourquoi ça vous « active » autant et comment mettre une distance plus juste pour retrouver votre capacité à réagir sainement. Y compris comment poser vos limites de manière constructive, pour vous comme pour le collectif.

Et parfois, votre changement de position intérieure permettra d’induire des changements extérieurs.