En bref
Je m’appelle Isabelle Chaussod, j’ai 2 enfants et je vis en Rhône-Alpes.
J’ai eu la chance de me faire plaisir au travail pendant de nombreuses années, dans l’associatif et l’industrie. Et puis est arrivé le stress, suivi d’un burn-out et d’une séparation.
J’ai cherché à comprendre pourquoi.
Et ce que j’ai trouvé m’a ouvert des portes là où je voyais des impasses, m’a ouvert des perspectives réjouissantes là où je voyais du désespoir, m’a révélé des possibilités d’agir là où je me sentais impuissante.
Je reste lucide sur le monde qui m’entoure et je sais qu’il est en crise.
Certains jours, rester sereine et en joie relève du défi. Mais le sourire ne s’en va jamais bien loin, ni bien longtemps.
Je veux vous partager tout ce que j’ai trouvé, tout ce qui m’a aidé, durablement et sans traitement.
Pour celles et ceux qui veulent (presque) tout savoir
De la motivation…
Avec une maîtrise en droit international privé et un master en gestion de l’information scientifique et technique, je me suis investie professionnellement et bénévolement pendant de nombreuses années, dans l’industrie et le monde associatif, en tant que salariée et/ou bénévole.
Je suis une personne engagée, j’aime apporter à mes collègues l’information ou la compétence qui leur manque pour concrétiser leurs projets. J’ai besoin de diversité, d’apprendre et de contribuer.
Lorsque mon travail ne m’a plus permis de nourrir ces besoins, je me suis un peu plus investie dans l’associatif pour compenser.
Ce parcours m’a amenée à connaître le travail et son organisation en tant qu’employeur, en tant que correspondant éthique et conformité, en tant que salariée et en tant que représentante du personnel. Cette diversité de points de vue m’est vraiment précieuse lorsqu’il s’agit d’envisager ou d’investiguer une situation problématique.
…à la souffrance
Lorsque sont arrivés le désalignement, la surcharge et un stress intense, mes engagements professionnels, associatifs et personnels ont cessé de se compléter. Ils ont commencé à entrer en résonance, chacun aggravant le ressenti des deux autres.
J’en étais consciente mais je ne parvenais pas à m’en dégager.
J’ai commencé à avoir des problèmes de santé, à devoir m’arrêter sur de courtes périodes. J’ai consulté deux psychologues, très compétentes par ailleurs, qui m’ont dit « pour éviter le burn-out, quittez tout ».
Mais je ne parvenais toujours pas à m’en dégager. Je me sentais exactement comme ayant les deux doigts dans une prise, assistant impuissante à mon électrocution.
De la chute…
La situation a encore duré… jusqu’à l’auto-éjection de l’association, jusqu’au burn-out, et pour finir jusqu’à la séparation d’avec le père de mes enfants, après 18 ans de vie commune.
J’ai littéralement eu l’impression de me prendre de front trois murs successifs : associatif, professionnel, et enfin personnel.
Je me suis retrouvée complètement vide comme si je n’habitais plus à l’adresse indiquée. Je ne me reconnaissais plus, ce qui est extraordinairement flippant. Je n’éprouvais plus la moindre envie à part, de temps en temps, celle d’en finir – ce qui n’est pas plus rassurant.
Bref, j’étais au fond du trou.
… à l’apprentissage…
Le seul élan que j’ai gardé, qui m’a sauvée et m’a amenée jusqu’ici, est mon besoin de comprendre car je ne sais pas faire autrement.
Comprendre pourquoi et comment j’en suis arrivée là, pour m’assurer de ne jamais revivre ça.
Alors j’ai beaucoup lu, écouté, visionné sur tous les sujets qui me semblaient liés à mon parcours, à mon mal-être : traumatismes et techniques de libération, souffrance au travail, management, manipulation, perversion du langage, psychopathologie du pouvoir, symbolique du corps, rôle des émotions, besoins fondamentaux et pouvoirs des interprétations liées au parcours de vie.
J’en retire une vision large et profonde, voire intime, des enjeux conscients et inconscients que peut porter une situation professionnelle.
Je me suis aussi formée à la communication non violente et à l’auto-hypnose. Ces outils simples se sont révélés extrêmement puissants et aidants. Ils m’ont aussi permis de comprendre l’impact de nos récits sur notre inconscient (ou inversement).
Je suis allée consulter des praticiens en psychologie positive, kinésiologie, énergétique, médecine traditionnelle chinoise, reïki, et thérapie de l’enfant gigogne. Chacun m’a apporté des clés de compréhension de mes maux ainsi que des leviers d’action complémentaires.
… en passant par l’exploration intérieure
Joanna Smith a découvert que ce que nous avons vécu lors de nos 1000 premiers jours de vie influe sur la manière dont nous interprétons ce qui nous arrive chaque jour. J’ai donc décidé de documenter par écrit chaque jour ce que je vis et ce que j’en apprends. Ce travail d’écriture, que j’ai intitulé « Les 1000 premiers jours de ma seconde vie », m’a permis de faire de belles découvertes sur mes croyances et mes automatismes. Il m’a démontré que je devais m’écouter et m’accueillir telle que je suis pour pouvoir dépasser sereinement ce qui me bloque.
Ce que j’en retiens
Cette diversité de connaissances et de pratiques m’amènent à la compréhension suivante :
- Notre corps est dépositaire de nœuds émotionnels qui demandent à être dénoués.
- Notre inconscient en verrouille l’accès pour nous protéger.
- La vie nous amène régulièrement des situations qui résonnent avec un ou plusieurs de ces nœuds.
- Ces situations nous font alors un effet inhabituel et incompréhensible, soit par l’intensité de nos ressentis, soit par la perte de nos moyens.
- Les émotions en sont la clé. C’est à travers elles que les nœuds émotionnels du passé se rappellent à nous dans le présent.
- L’écoute de ses ressentis et de son corps permet de les identifier.
- Il existe alors une grande diversité de techniques pour y accéder et les libérer. Le corps et l’inconscient doivent être associés. Le raisonnement conscient seul ne peut rien.
Et ce que j’en fais
Déformation professionnelle oblige, j’ai commencé à partager mes nouvelles connaissances pour aider celles et ceux qui venaient à moi avec une problématique professionnelle.
J’ai eu la joie de constater qu’en une séance ou deux maximum, en présentiel ou à distance, je parvenais à leur rendre le sourire et leur pouvoir d’agir.
En retrouvant du sens dans ce qu’ils traversaient, en comprenant ce qui les mettait à ce point à mal, ils retrouvaient de la clarté sur leurs besoins, sur leurs forces et sur leurs différents moyens d’action possibles.
Ils retrouvaient leur pouvoir de décision là où ils se sentaient bloqués.
Ils trouvaient leurs propres solutions pour agir et retrouver de la sérénité, même lorsque la situation initiale ne semblait pouvoir changer.
Je n’ai pas de baguette magique : je ne peux à moi seule résoudre ou dissoudre tous les problèmes du monde du travail.
Mais je peux, avec quelques informations et questions bien placées, redonner de la perspective et des capacités d’agir dans le respect du collectif.
Ces informations et questions m’auraient été précieuses avant la chute. Elles m’ont beaucoup aidé après.
Alors je me lance !
Pour partager plus largement ce que j’ai compris et ce qui m’a aidé, durablement et sans traitement, j’ai décidé de le partager publiquement dans mes écrits, ici ou là, puis de créer mon entreprise.
Mon objectif ? Ouvrir le champ des possibles, lorsque continuer détruit.
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