« Etre adulte, c’est reconnaître les limites de la condition humaine. » Eudes Séméria
Au vu de toutes les limites que certains êtres humains cherchent à dépasser, la question mérite d’être posée.
La quête d’immortalité n’a jamais cessé, et les technologies semblent toujours prometteuses à celles et ceux qui aimeraient se passer de la mort.
La réduction de coûts, année après année, sur des effectifs, des produits et des process déjà optimisés, se prolonge d’une fascination pour l’intelligence artificielle capable de remplacer l’humain. Mais alors, où sont les limites de notre société « humaine » si l’être humain devient superflu ?
Les limites planétaires ne sont pas non plus prises au sérieux par celles et ceux qui aimeraient trouver sur d’autres planètes les ressources qui viendront à manquer sur Terre.
Et si, pour sortir de ces logiques mortifères pour le vivant, nous partions à la recherche de l’adulte qui abrite notre enfant intérieur ?
Celui qui sait que la mort existe, est nécessaire à la perpétuation du vivant, et l’accepte sans peur.
Celui qui sait que l’accaparement des biens est illusoire, que seule la croissance de son être et de sa capacité à se relier, à entrer en résonance avec autrui, sont source de joies et de bonheur.
Celui qui sait qu’il dépend entièrement de la Terre sur laquelle il vit, qu’il fait partie du vivant au même titre que les autres espèces et cherche à cohabiter sans détruire.
